L’épigénétique est le phénomène qui explique, comment notre environnement peut influencer nos gènes.
L’épigénétique, c’est ce qui explique que les jumeaux homozygotes ne terminent pas leurs vies avec le même patrimoine génétique, malgré que leur ADN était identique à la naissance.
Parmi les facteurs environnementaux ayant le plus d’impact sur notre génome, il y a les maladies, les médicaments 💊, les toxiques (pollution, cigarette, perturbateurs endocriniens, …), le stress, … mais aussi l’alimentation! 🍏
Notre alimentation a un impact sur nos gènes, ceux là meme qui seront transmis à la génération suivante! Notre alimentation a donc un impact sur le génome des enfants que nous avons ou allons mettre au monde. 👶
Cet impact a été démontré sur les plantes, sur les animaux, mais si nous remontons à l’histoire de “la famine hollandaise de 1944″*, la démonstration a aussi été faite sur l’homme.
En effet, les études ont montré que les enfants de femmes enceintes exposées à cette famine étaient atteints de pathologies telles que le diabète, l’obésité, des maladies cardiovasculaires, la microalbuminurie (albumine dans les urines), etc. Par ailleurs, ils étaient plus petits que la normale. Devenus adultes, ils on ensuite eu eux aussi des enfants plus petits que la moyenne !
Pourquoi est ce que je vous parle de cela? 🤔
En vous expliquant ce phénomène de l’épigénétique, je souhaite attirer votre attention sur le fait que manger sainement est loin que d’être juste une question de poids ou d’esthétique!
Il s’agit aussi d’une question de santé publique pour vous, mais aussi pour les générations qui vous suivront!
C’est la raison pour laquelle, j’ai décidé de me spécialiser dans la nutrithérapie de la préconception.
En partageant mes conseils nutritionnels à la source, à tous ces couples qui désirent fonder une famille, j’ai plus de chance d’impacter leur santé, mais aussi, celle des bébés qu’ils mettront au monde… Oui, c’est ca qui me nourrit!❤️
*Stein AD et al. (2004) Intrauterine famine exposure and body proportions at birth: the Dutch Hunger Winter. Int J Epidemiol 33: 831-836